Cette cinquième édition d’Un bien grand mot » dresse un constat saisissant : l’univers sémantique évolue vers toujours plus de conflit, de violence et de crises. L’année 2023 s’est ouverte sur un paysage géopolitique bouleversé par l’enlisement du conflit en Ukraine et sur un horizon économique difficile. Sur fond de lutte contre le réchauffement climatique et de tentative, pour l’instant vaine, d’y apporter une réponse coordonnée. Les chocs se nourrissent les uns les autres et dessinent une toile chaotique.
Engagement, talent, mission, collaborateur, inclusion, etc. On ne compte plus les mots qui, depuis quelques années, fleurissent dans le monde du travail. Au vu des mutations profondes touchant la sphère professionnelle, il n’est guère étonnant que le langage évolue en conséquence. Mais est-ce toujours à bon escient ?
Abstention, défiance envers les dirigeants politiques, violences physiques et verbales envers les élus, parfois entre eux, extrémisme, etc. Année après année, scrutin après scrutin, les symptômes se multiplient et s’aggravent. Personne ne s’aventurerait à le nier : notre démocratie est malade.
La quatrième édition d’« Un bien grand mot » poursuit son objectif initial : donner à voir, en apportant un éclairage sur les sujets d’actualité, donner à comprendre, en revenant au sens même des mots, à leur étymologie et à leur évolution dans le temps, et enfin donner à imaginer, en tirant le fil de la réflexion.
Vaccinodrome, identité, hybride, mérite, woke, abstention, bamboche, solastalgie, décroissance, passe/passeport, nucléaire, nuance (ou absence de nuance)… autant de mots qui ont animé l’actualité de cette année 2021. Ces mots parlent de nous et de notre vision de la société.
Cette cinquième édition d’Un bien grand mot » dresse un constat saisissant : l’univers sémantique évolue vers toujours plus de conflit, de violence et de crises. L’année 2023 s’est ouverte sur un paysage géopolitique bouleversé par l’enlisement du conflit en Ukraine et sur un horizon économique difficile. Sur fond de lutte contre le réchauffement climatique et de tentative, pour l’instant vaine, d’y apporter une réponse coordonnée. Les chocs se nourrissent les uns les autres et dessinent une toile chaotique.
Engagement, talent, mission, collaborateur, inclusion, etc. On ne compte plus les mots qui, depuis quelques années, fleurissent dans le monde du travail. Au vu des mutations profondes touchant la sphère professionnelle, il n’est guère étonnant que le langage évolue en conséquence. Mais est-ce toujours à bon escient ?
Abstention, défiance envers les dirigeants politiques, violences physiques et verbales envers les élus, parfois entre eux, extrémisme, etc. Année après année, scrutin après scrutin, les symptômes se multiplient et s’aggravent. Personne ne s’aventurerait à le nier : notre démocratie est malade.
La quatrième édition d’« Un bien grand mot » poursuit son objectif initial : donner à voir, en apportant un éclairage sur les sujets d’actualité, donner à comprendre, en revenant au sens même des mots, à leur étymologie et à leur évolution dans le temps, et enfin donner à imaginer, en tirant le fil de la réflexion.
Vaccinodrome, identité, hybride, mérite, woke, abstention, bamboche, solastalgie, décroissance, passe/passeport, nucléaire, nuance (ou absence de nuance)… autant de mots qui ont animé l’actualité de cette année 2021. Ces mots parlent de nous et de notre vision de la société.
Cette cinquième édition d’Un bien grand mot » dresse un constat saisissant : l’univers sémantique évolue vers toujours plus de conflit, de violence et de crises. L’année 2023 s’est ouverte sur un paysage géopolitique bouleversé par l’enlisement du conflit en Ukraine et sur un horizon économique difficile. Sur fond de lutte contre le réchauffement climatique et de tentative, pour l’instant vaine, d’y apporter une réponse coordonnée. Les chocs se nourrissent les uns les autres et dessinent une toile chaotique.
Engagement, talent, mission, collaborateur, inclusion, etc. On ne compte plus les mots qui, depuis quelques années, fleurissent dans le monde du travail. Au vu des mutations profondes touchant la sphère professionnelle, il n’est guère étonnant que le langage évolue en conséquence. Mais est-ce toujours à bon escient ?
Delphine Jouenne
Abstention, défiance envers les dirigeants politiques, violences physiques et verbales envers les élus, parfois entre eux, extrémisme, etc. Année après année, scrutin après scrutin, les symptômes se multiplient et s’aggravent. Personne ne s’aventurerait à le nier : notre démocratie est malade.
La quatrième édition d’« Un bien grand mot » poursuit son objectif initial : donner à voir, en apportant un éclairage sur les sujets d’actualité, donner à comprendre, en revenant au sens même des mots, à leur étymologie et à leur évolution dans le temps, et enfin donner à imaginer, en tirant le fil de la réflexion.
Vaccinodrome, identité, hybride, mérite, woke, abstention, bamboche, solastalgie, décroissance, passe/passeport, nucléaire, nuance (ou absence de nuance)… autant de mots qui ont animé l’actualité de cette année 2021. Ces mots parlent de nous et de notre vision de la société.